Bourdon sur fleur de phacélie, fin novembre.

Au fil des saisons : les fleurs mellifères

Pour se nourrir et subvenir aux besoins de leur colonie (pour les insectes sociaux), les abeilles, et plus généralement les insectes pollinisateurs, visitent une multitude de plantes à pollinisation entomophile (pollinisation par les insectes). Et, pour attirer l’indispensable messager ailé qui transportera le pollen, la plupart de ces plantes sécrètent un liquide sucré (le nectar) à partir duquel l’abeille mellifère élabore ses réserves de miel.

Rappelons que l’abeille mellifère est un insecte généraliste qui a besoin d’une grande diversité de plantes pour satisfaire ses besoins alimentaires en protéines (pollen) et en sucres (nectar). Et par chance, la nature est bien faite et fournit une multitude de sources florales aux abeilles tout au long de l’année.

Si nous zoomons sur l’automne qui vient de s’installer, la disponibilité en source nutritive est bien limitée après l’abondance du printemps et de l’été… Nous pouvons tout de même citer quelques exemples tels que le lierre, cette liane qui fournit en abondance pollen et nectar de qualité, mais dont la floraison est déjà terminée dans nos régions, ou encore les cultures de moutarde blanche ou de phacélie, encore en fleur au plus grand bonheur des bourdons qui sortent plus facilement de leur nid que les abeilles à miel, par temps froid.